COMMENTAIRE SUR LES ATTESTATIONS DE 2 SALARIÉES

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ET POURTANT, Mlle AAAAA mentionne que la gérante a invité Mme LLLLL à partir. C'est sur TÉMOIGNAGE un CONGÉDIEMENT.

La lecture des attestations est très difficile surtout à cause des fautes de Français.

Ni le Conseil des Prud'hommes, ni la Cour d'Appel ne les ont lues : l'arrêt mentionne que 2 attestations confirment le refus de retourner travailler. Une seule mentionne ce refus (celle de Mlle EL MMMMM Aaaaaa) !

Même mensongère, l'attestation de Aaaaa AAAAA demeure intéressante. Par comparaison, on met en évidence des mensonges et on relève des incohérences.

Les deux attestations, celle de Mlle EL MMMMM Aaaaa et AAAAA Aaaa reprennent des ragots. Cela entâche la validité de ces attestations comme pièce de Droit.

Témoignage de EL MMMMMM Aaaaaa

Comment Mlle Aaaaa EL MMMMMM a-t-elle pu écouter la conversation, si : "(qui entre autres s’est présentée au beau milieu du service où nous étions débordés sans m’avoir prévenu de sa visite, pour exiger immédiatement ces certificats)", conclusions de la gérante.
La réalité est autre. C'était sur rendez-vous. La gérante avait demandé à Mlle Aaaaa EL MMMMMM d'écouter la conversation.
Une donnée intéressante aurait été la date de cette visite.

Article 226-1:
Est puni d'un an d'emprisonnement et de 300 000 F d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui:
1) En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel;
2) En fixant enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle- ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé.
Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu'ils s'y soient opposés, alors qu'ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.

"Ma collègue m’a beaucoup parlé de Madame LLLLLL qu’elle connaissait pas le métier de serveuse."

Le témoignage doit être personnel et ne pas rapporter les ragots de Mlle Aaaaa AAAAAA, témoignage suivant

2 serveuses en même temps. Or selon les données commerciales, l'effectif est de 2. Donc qui faisait la cuisine… ! (magique ou toléré !)

N.B. La sincérité de Mlle Aaaaa EL MMMMMM n'est pas contestée. Elle mentionne qu'il s'agit de ragots.

oooOOOoo

Témoignage de Mlle AAAAAA Aaaa

Ce témoignage présente des incohérences et des contradictions, même avec les écritures de l'employeur (!). C'est le témoignage d'une personne faible qui admirait trop sa patronne. Sa patronne en a abusé pour lui demander un témoignage de complaisance.

"Je soussignée Mlle AAAAAA Aaaa certifie que Mlle III n’a jamais licencié ou insulté Mme LLLLLL."

Comment peut-elle certifier ?
Cela suppose qu'elle aurait été en permanence avec sa patronne !

"Après l’essai qu’elle a effectué, Mlle III a constaté que Mme LLLLLL ne savait pas travailler."

Le témoignage doit être personnel et ne pas rapporter les ragots de la gérante, Mlle Aaaa AAAAAA travaillait pour le restaurant de la soeur et du beau-frère de la gérante à ce moment-là, et n'effectuait que des extras.

"De plus quand Mme LLLLLL était au (de) service et que ses enfants et son mari venaient manger, elle laissait ses enfants dérober les chocolats qui étaient mis pour les clients."

Pour blesser Mme LLLLLLL dans ce qu'elle a de plus cher. La famille est venue une seule fois, le midi de Pâques (voir relevé bancaire [pas sur internet]), contrairement à ce que l'imparfait d'habitude semble le montrer. M. LLLLLLL a interdit les chocolats, mais la préparatrice de sushis et sushimis a permis [" Vous êtes des clients ", a-t-elle dit], donc un chocolat chacun. Cette dernière ne peut plus témoigner, elle est repartie dans son pays, elle était illégale en France. Il s’agissait d’un dimanche, jour où selon Mme III, Mme LLLLLL n’était pas censée travailler !

Il y a eu un soir de dispute, Mlle III nous avait fait la remarque qu’il fallait bien débarrasser les cendriers des clients, et qu’il ne fallait pas laisser les cendres tomber dans les plats des clients mais Mme LLLLLL avait mal débarrassé les cendres des clients. "

Les cendriers étaient déjà plein au début du repas !
Est-ce vraisemblable ?
Si cela avait été le cas, Mme LLLLLLL n'aurait plus fait partie du personnel depuis longtemps.
Spécialement, ce soir-là, Mme LLLLLLL défie la gérante au mépris des clients. Ce serait une faute grave avec intention de nuire. Pourtant Mme LLLLLLL voulait garder son travail comme il était écrit.
La réalité est que l'incident était trop minime pour apparaître comme cause de renvoi. Mme LLLLLLL a donné la priorité à des arrivants avant de finir de desservir une table. Aussitôt, Mlle Aaaa AAAAAA s'est précipitée pour terminer la desserte de la table et les reproches de la gérante ont fusé devant les clients. Le coup était préparé.

" Durant la soirée, Mlle III n’arrêtait pas d’appeler Mme LLLLLL qui n’a jamais voulu lui répondre."

Tiens, Mme LLLLLLL est restée jusqu'à la fin du service ou presque contrairement aux conclusions de la gérante : "Madame LLLLLLL a tout simplement quitté son travail bien avant la fin de celui-ci" et à celles de l'avocate pour l'appel
Dans la réalité, Mme LLLLLL a été priée de rentrer à la fin du service des clients, dispensée du nettoyage, soit vers minuit, environ 1 heure avant la fin habituelle. Non attendue, elle est rentrée à pied attrapant une bronchite.

"Mme LLLLLL m’a répondu qu’elle ne voulait pas lui parler, alors je l’ai répété à Mlle III qui m’a répondu si elle ne veut pas lui parler qu’elle pouvait partir chez elle sans l’intention de la licencier et que reparlerait de ça le lendemain."

Pourquoi parler à Mme LLLLLLL le lendemain. Selon les conclusions de la gérante, Mme LLLLLLL n'était pas censée travailler le lendemain. Ce témoignage confirme que Mme LLLLLLLL travaillait le dimanche.

OooOOOooo